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1. La communication non-violente au quotidien de Marshal B Rosenberg Marshal B Rosenberg est un psychologue américain, à l’origine d’un mouvement qui porte le nom en France de CNV : Communication Non Violente. Dans ce livre court, facile d’accès, de nombreux exemples permettent de comprendre et mettre en application les principes d’une « bonne communication », authentique, bienveillante et responsable, et ce afin d’éviter conflits et tensions dans nos interactions. Mieux communiquer avec soi-même est la première étape de mieux communiquer avec les autres, dans une écoute profonde et empathique.
2. Le harcèlement moral de Marie-France Hirigoyen
Marie-France Hirigoyen, psychiatre et psychothérapeute familiale française, a été la
première à dénoncer le harcèlement moral. Dans ce livre, elle décrit avec précision et clarté les mécanismes de la perversion morale : comment peut-on détruire quelqu’un juste avec des mots, des regards, des sous-entendus. Elle décortique ces mécanismes qui amènent à ce que la victime (car il est important d’utiliser cette dénomination) perde peu à peu son sens critique, doute d’elle-même, et finalement entre dans un processus mortifère de dévalorisation de soi, allant jusqu’à la dépression et malheureusement parfois le suicide.
Cette violence ordinaire et insidieuse au quotidien, qui marque son emprise sur la victime, peut être présente dans des familles, des couples, des entreprises. Ce livre très documenté propose des solutions pratiques pour sortir de cette emprise.
3. Mensonges sur le divant de Irvin D. Yalom
Irvin David Yalom est un psychiatre et écrivain américain, féru de philosophie, auteur de romans passionnants, dont le fondement est essentiellement existentialiste. Dans mensonges sur le divan, il nous propose une réflexion sur le cadre, élément déterminant des séances de thérapie : un Psychanalyste reconnu, s'interroge sur ses méthodes : s'il se montrait plus proche de ses patients, la thérapie ne serait-elle pas plus efficace ? Il décide de tester sa nouvelle approche sur une de ses patientes, qui elle va vouloir le piéger. Irvin Yalom explore la part d'ombre de la relation psychanalytique, qu'elle ait pour nom ambition, désir ou argent, dans un thriller tout aussi psychanalytique exaltant.
4. Les personnalités limites de Jean-Michel Fourcade Jean-Michel Fourcade, Psychanalyste et Psychopraticien relationnel, Docteur en
Psychologie clinique, et Philosophical Doctorate in Psychology (U.K.), fondateur de la psychanalyse intégrative, est un grand spécialiste des états-limites auxquels il a consacré ses travaux de recherches. Trop sensibles pour être heureux ? Difficultés à gérer ses émotions, sautes d'humeur, mauvaise estime de soi, peur de l'abandon, anxiété et dépendances affectives ? Les personnalités limites bien adaptées socialement, savent cependant dissimuler leurs fragilités et souffrent en silence ou dans l'intimité. Au fil de nombreux portraits, il s'attache à décrire les traits caractéristiques de ces personnalités de plus en plus nombreuses dans une société en mal de repères. Il explore leurs modes de fonctionnement, les principales origines de leurs troubles et donne de nombreux conseils pour mieux les gérer au quotidien.
5. L'histoire en héritage de Vincent de Gaulejac Vincent de Gaulejac est un des représentants majeurs du courant français de la sociologie
clinique. Il est sociologue et professeur des universités émérite. Dans L’histoire en héritage, il décrit comment l'histoire de chaque individu est emboîtée dans une histoire familiale, elle-même insérée dans une histoire sociale. A partir des groupes d'implication et de recherche qu'il anime autour du thème "roman familial et trajectoire sociale", Vincent de Gaulejac
explore la dynamique de construction du sujet, face à son histoire, à sa généalogie, aux
processus de transmission inter-générationnels, au poids des déterminations sociales.
Il montre comment les phénomènes sociaux et psychiques s"amplifient et s"nfluencent réciproquement, en particulier autour des secrets de famille, de la haine de classe, de la honte sociale ou de l'envie. Tous les ingrédients de la psychogénéalogie sont là, étudiés
depuis plus de trente ans par ce grand sociologue.
6. Ces femmes qui aiment trop de Robin Norwood
Est-ce qu’aimer doit être synonyme de souffrir ? Robin Norwood, psychothérapeute
américaine, nous livre son analyse pour répondre, avec beaucoup de clarté, à cette question. De nombreux exemples, témoignages souvent poignants, illustrent comment nous pouvons confondre amour, passion, souffrance et sacrifice. Ce livre, à mon sens, parle autant des hommes que des femmes qui souffrent de leur dépendance affective, d’émotions et comportements excessifs qui en découlent. Mais il donne surtout des clés, pour comprendre et
mettre en place une nouvelle façon de vivre un bonheur amoureux durable.
7. L'homme aux statues de Marie Balmary
Marie Balmary, essayiste, psychologue clinicienne, psychanalyste et spécialiste de la
mythologie grecque, revisite la théorie du complexe d’oedipe de Freud. Elle utilise pour cela une méthode d’enquête, à partir du mythe grec, et de l’analyse de l’histoire familiale de Freud, qu’elle décortique avec un process analytique, tout comme Freud pouvait lui-même le faire sur ses patients. L’origine de la théorie du complexe d’oedipe prend ainsi un autre sens, s’éclaire d’une dimension d’analyse transgénérationnelle. Celle-ci nous permet, comme dans
un roman policier, de reconsidérer le poids de la faute du père.
8. Légère comme un papillon de Maria Michela Marzano
Maria Michela Marzano est une chercheuse philosophe et écrivaine italienne. Dans son livre Légère comme un papillon, elle révèle son anorexie et nous parle du mal être qu'elle a vécu dès le début de son adolescence et qui l'a mené dans l'enfer de la maladie. Car l'anorexie n’est pas une lubie alimentaire, mais bien une maladie destructrice. Michela est face à un père plus qu'exigent, qu’elle essaie de satisfaire, auquel elle veut plaire à tout prix , et suivre dans ses principes pour qu'ainsi un jour il soit fier d'elle. Mais à force de s'épuiser à chercher son amour et sa reconnaissance, elle se perd dans la nourriture, se remplissant ainsi de cet
amour inexistant ou se privant de nourriture. Elle pense ainsi pouvoir au moins maîtriser une chose dans sa vie, à défaut d’un amour paternel authentique. Un témoignage fort et
émouvant sur l’anorexie.
Bonne lecture !